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Pour les passionnés d’histoire du patrimoine du Roussillon et d’art sacré Catalan, voici une liste des principales publications auxquelles j’ai contribué.

La plupart de ces ouvrages sont consultables à la médiathèque de Perpignan et autres bibliothèques de la région.

Les livres sont également disponibles sur commande auprès de votre libraire de quartier habituel ou via internet. En cliquant sur chacune des images, vous serez redirigés vers la page d’une librairie en ligne, à titre d’exemple.

Le Baroque Catalan étant mon sujet de prédilection, j’ai eu le plaisir d’écrire un livre sur le sujet :

J.-L. Antoniazzi, D. Fernandez, F. Ferranti, Baroque catalan, Paris, Herscher, 2011, 220 p.

C’est le premier grand livre broché et en couleur qui paraît en France sur les différents artistes du baroque catalan et leur production conservée in situ dans les églises roussillonnaises. Les photos admirables de Ferrante Ferranti mettent en valeur ce patrimoine exceptionnel et trop longtemps méconnu.

Préfacé par Dominique Fernandez, romancier (prix Goncourt 1982), essayiste et membre de l’Académie Française depuis 2007.

Pour les ouvrages collectifs :

J.-L. Antoniazzi, Le retable Saint Pierre de Prades, Cahiers de rencontre avec le patrimoine religieux, vol. 11, 2000, p. 96-103.

C’est la première étude réalisée sur le retable de Prades, œuvre emblématique de Joseph Sunyer, mettant en lien les sources d’inspiration du sculpteur catalan avec les artistes du baroque romain. Cet article a été le point de départ de mes recherches sur l’itinéraire artistique de Joseph Sunyer.

J.-L. Antoniazzi, Josep Sunyer, Le sculpteur du baroque catalan. Les Pyrénées-Orientales, Encyclopédie illustrée du pays catalan, Privat, 2002, p. 204-205.

Dans ce court article intégré dans l’Encyclopédie illustrée du pays catalan, j’ai repris les éléments essentiels découverts notamment dans les archives notariales pour élaborer une nouvelle biographie de Joseph Sunyer.

J.-L. Antoniazzi, Reg’art Sacré : Monuments sacrés des Pyrénées-Orientales, Arles-sur-Tech, Copylux, 2005, 71 p.

Ce livre a permis de combler une lacune dans les publications : la description des monuments sacrés des Pyrénées-Orientales. Il fallait en effet mettre en exergue les principaux éléments du mobilier baroque ornant les églises du département.

J.-L. Antoniazzi, Les retables baroques en Roussillon, Le Roussillon entre Ciel et terres. Richesses du patrimoine chrétien roussillonnais, Perpignan, TOB, 2009, p. 282- 291.

Cet article dresse un panorama de l’ensemble de la production des retables baroques en Roussillon de 1675 à 1715. Cette période correspond aux créations de deux sculpteurs majeurs : Jean-Jacques Mélair et Joseph Sunyer.

J.-L. Antoniazzi, Le Trésor de l’abbaye de Saint Martin du Canigou à travers les inventaires du XVIIIe siècle, Cahiers de Saint Michel de Cuxa, 2010, p. 121-126.

Dans le cadre annuel des Journées Romanes à l’abbaye de Saint-Michel de Cuxa, une communication m’a permis de faire le point sur le Trésor de l’abbaye de Saint-Martin du Canigou. Les inventaires du XVIIIe siècle découverts dans les archives m’ont permis de décrire les différentes pièces de ce Trésor jusqu’à la sécularisation de l’abbaye avant la Révolution Française.

J.-L. ANTONIAZZI, “Joseph Sunyer, sa famille et son œuvre dans l’église de Collioure”, Pau, Treva i Mil.lenari, La Catalogne du Xe au XXe siècle, Perpignan, Trabucaire, 2010, p. 228-241.

Joseph Sunyer (1653-1751) artiste catalan de Manresa (Catalogne sud) est appelé en Roussillon pour orner les absides des églises. En 1698 à Collioure il va réaliser trois retables et des bustes reliquaires pour cette nouvelle église qui vient d’être achevée.

J.-L. Antoniazzi, La mise en place des directives du concile de Trente en Catalogne aux XVIIe et XVIIIe siècles, à travers les retables baroques, Cahiers de rencontre avec le Patrimoine religieux, Art sacré n° 30, Centre François-Garnier, Châtillon-sur-Indre, 2013, p. 33-43.

Avec les directives du concile de Trente (1454-1563) les évêques, les communautés religieuses et les dévots vont lancer de nouveaux chantiers pour la réalisation de retables sculptés pour orner les absides nouvellement construites.

J.-L. Antoniazzi, La représentation de Saint Dominique dans les retables catalans, Etudes d’iconographie dominicaine. Europe occidentale (XVe-XXe siècle), Dissertationes Historicae XXXV, Angelicum University Press Roma, 2017, p. 51-77.

A l’occasion du VIIIe centenaire de la fondation de l’Ordre des Dominicains, l’Université de l’Angelicum à Rome a lancé une étude sur l’iconographie de Saint Dominique à travers l’Europe. J’ai visité les églises du département et j’ai relevé alors les œuvres les plus importantes qui donnent à voir saint Dominique dans les retables ou les peintures. L’étude s’attarde principalement sur le panneau de bois peint (XVe siècle) provenant du couvent des Dominicains de Collioure, qui représente la rencontre entre Dominique et François d’Assise. Une œuvre unique en Roussillon.

J.-L. Antoniazzi, Josep Sunyer, sculpteur, et le retable Saint-Pierre de Prades : genèse d’une carrière prestigieuse, Métiers et gens de métiers en Roussillon et en Languedoc XVIIe-XVIIIe siècles. PUP, 2009, p. 193-202.

J’ai voulu montrer comment un jeune sculpteur catalan de vingt-trois ans arrivant en France pour la commande d’un grand retable va s’imposer comme l’un des meilleurs artistes de sa génération. A la suite de la commande du retable de Prades, les contrats affluent pour Joseph Sunyer, lui assurant fortune et renommée dans toute la province.

J.-L.  Antoniazzi, La représentation de l’enfant dans les retables baroques en Roussillon aux XVIIe et XVIIIe siècles. Mineurs, minorité ; jeunes, jeunesse en Roussillon et en Languedoc XVIe-XVIIIe siècle. PUP, 2010, p. 107-120.

Cet article a pour but d’étudier la représentation de l’enfant dans les scènes sculptées des retables du Roussillon. Ce travail original qui n’avait jamais été conduit m’a permis de relever les traces de l’enfant depuis sa naissance jusqu’à son passage à l’âge adulte à travers les œuvres religieuses. A la suite de cet inventaire, j’ai décrit ces scènes religieuses à la lumière de la littérature issue du concile de Trente. J’ai pu en conclure une véritable correspondance entre l’image et le texte.

J.-L. Antoniazzi, Les échanges artistiques entre Rome et Perpignan de 1600 à 1785, Transmettre et échanger en Roussillon et en Languedoc XVIe-XVIIIe siècle PUP, 2011, p. 153-168.

La province du Roussillon à l’époque moderne voit l’édification de nouvelles églises après le concile de Trente. Pour orner ces églises les artistes locaux, peintres et sculpteurs, s’inspirent des meilleures productions que l’on peut admirer dans les basiliques romaines. Des chanoines de la cathédrale vont même jusqu’à Rome pour acheter des œuvres dans les ateliers d’artiste.

J.-L. Antoniazzi, La Méditerranée à travers les œuvres d’art roussillonnaises de l’époque moderne, PUP, 2012, 215-230. Les Hommes et le littoral autour du golfe du lion XVIe-XVIIIe siècle.

A travers des œuvres d’art conservées dans les églises roussillonnaises la question se pose de savoir comment la Méditerranée est représentée. Parfois nourricière, elle permet à l’Homme de faire du commerce : d’acheter ou de vendre des denrées issues du commerce. Mais cette mer peut être parfois menaçante avec des naufrages et des bateaux qui sont en perdition.

J.-L. Antoniazzi, Les fidèles et l’embellissement des églises roussillonnaises aux XVIIe et XVIIIe siècles, PUP, 2013, p. 191-216. L’Eglise, le clergé et les fidèles en Languedoc et en pays catalans XVIe-XVIIIe siècle.

A l’époque moderne en Roussillon des dévots financent la construction d’une chapelle à l’intérieur des églises et pourvoient aussi à l’embellissement. C’est la grande époque de la production des retables baroques.

J.-L. Antoniazzi, Culte des saints et guérisons en Roussillon aux XVIIe et XVIIIe siècles, PUP, 2015, p. 205-231. Questions de santé sur les bords de la méditerranée : Malades, soignants, hôpitaux, représentations, en Roussillon, Languedoc et Provence XVIe-XVIIIe siècle.

Cet article traite des mentalités religieuses à l’époque moderne à travers les récits de guérison conservés dans les archives notariales. Les ex-voto conservés dans les différents lieux de pèlerinage en Roussillon constituent une autre source de renseignements sur ces guérisons inexpliquées.

J.-L. Antoniazzi, La femme dans les représentations des œuvres d’art roussillonnaises, PUP, 2017, p. 83-98. Rôles, statuts et représentations des femmes en Roussillon et en Europe médiévale du Moyen Age au XIXe siècle.

Quelles sont les représentations des femmes dans les retables roussillonnais conservés dans les églises de la Province ? On peut en dénombrer trois catégories : la femme tentatrice qui détourne l’Homme à son profit. La mère qui donne naissance à un enfant et qui l’éduque. Enfin la femme  dans sa vocation du mariage ou de la vie religieuse.

J.-L. Antoniazzi, Le sarcophage de Monseigneur Louis Habert de Montmort et le retable des saintes Eulalie et Julie, deux chefs-d’œuvre baroques ou représentations de la vie éternelle, Perpignan archives Histoire, vol. XI, 2008, p. 117 à 131.

Cet article a pour but d’étudier deux chefs-d’œuvre de la sculpture baroque dans la cathédrale de Perpignan. Avant de mourir, l’évêque de Montmort demande que son gisant de marbre soit placé en face du retable baroque réalisé par le sculpteur carcassonnais Jean-Jacques Mélair et commandé par le chapitre de la cathédrale de Perpignan. Mon étude a permis de donner une interprétation iconographique de ces deux monuments du baroque en Roussillon qui n’avaient jamais été étudiés.

J.-L. Antoniazzi, Latour-de-Carol : deux retables admirables de Josep Sunyer, Records de l’Aravo, n° 6, Décembre 2009, p. 23-25.

Dans ce petit article, j’ai étudié deux retables méconnus de la production de Joseph Sunyer en Cerdagne française, réalisés pour l’église de Latour-de-Carol : l’un dédié à Saint-Etienne et l’autre à Saint-François-Xavier. Le dernier retable comporte deux chefs-d’œuvre de la sculpture baroque : la statue du saint en extase où le sculpteur transcende le bois en étoffe, et celle du saint dans les dernières heures de son agonie.

A paraître :

J.-L. Antoniazzi, La représentation de l’Immaculée Conception à travers les retables baroques en Roussillon, Colloque INHA, Paris, octobre 2009.

J.-L. Antoniazzi, Foi, culture et société, les retables sculptés en Roussillon de 1655 à 1769, Publication de la thèse, Perpignan, éditions Trabucaire.